lundi 19 mai 2008

Les tumultueuses aventures de Prof Malgré Tout, Prof Masqué et En Saignant (vol.2)

Un coup de marteau donné sur la ballustrade. Un "bang" qui fit taire les dizaines de personnes dans l'assistance. Un long silence et puis une seule parole, fixant le destin d'une poignée de gens biens:

-COUPABLES!

***

Tout d'abord, il y avait eu les mots. Des tonnes de mots, souvent intelligents, dispersés partout sur la blogosphère. Parfois, il s'agissait de commentaires semés ici et là, d'autres fois, il s'agissait d'un court billet sur sa famille. Il y avait même des sondages scrutant l'avis des blogueurs sur des sujets d'ordre sexuel.


Se créa alors une dépendance virtuelle sur le personnage de Gooba. Partout, on s'arrachait ses paroles qui venait tapisser chacun de nos billets, leur donnant une beauté impossible sans elles. Tout le monde cherchait à savoir qui se cachait derrière cette enseignante, cette mère, cette femme.

Puis, il y eut ce silence. Était-ce la balloune qui l'empêchait de parler? Était-ce seulement elle sur la photo? Et si elle s'était noyé dans son royaume de la rivière? Les questions abondaient de partout sur les blogues, y compris le sien, laissé à l'abandon. Qu'un petit post de son bien-aimé Bronsky, nous disant qu'elle était vivante, sans nous donner plus de détails. Et si c'était lui qui avait... Non, impossible.

Certaines personnes pensaient que la D.P.J. était dans le dossier. En effet, depuis qu'elle avait filmé un de ses enfants en train de s'endormir sur sa chaise haute, les plaintes s'étaient multipliées au bureau-chef.

***

-Oui, allo? répondit En Saignant.

-En Saignant, c'est Prof Masqué, on doit faire quelque chose! s'écria une voix à l'autre bout du téléphone.

-Euh..., répondit En Saignant, se rappellant trop fidèlement sa soirée télévisuelle avec lui. De qui parles-tu et que veux-tu dire?

-Pour Gooba, j'ai vraiment peur qu'il lui soit arrivé quelque chose. J'appelle PMT et on te rejoint chez toi! dit-il rapidement, avant de raccrocher.

En Saignant eut à peine le temps de convaincre Blondinette et son zoo de quitter la maison pour quelques heures que déjà, les effluves d'alcool emplissaient ses narines. Des effluves de scotch sur fond musical. À peine eut-il le temps de réaliser qu'ils étaient arrivés qu'ils étaient déjà assis dans sa cuisine, l'un masqué et capé, l'autre mal rasé et scotché.

-Bon, voici le plan, commença PM. Nous devons pénétrer sa vie réelle afin de sauver la Gooba virtuelle et ce, par tous le moyens!

-Bof, moi, vous savez, Gooba n'est qu'une lectrice parmi la centaine qui viennent visiter mon blogue. Alors..., interrompit PMT.

-Mais tu n'as rien compris! Une Gooba qui disparaît, c'est la blogosphère qui meurt un peu! s'écria PM, les émotions agitant son masque dans tous les sens.

-Si tu le dis... répondit PMT, sans aucune émotion.

PM expliqua le plan à ses comparses dans ses moindres détails. Chacun y irait avec ses forces, usant de ses super-pouvoirs afin de la rammener à la raison.

-Mais PM, ça me semble beaucoup de travail pour deux hommes vifs d'esprit comme nous et PMT, non? se demanda En Saignant. J'ai peur que cette fois, nous manquions à la tâche.

PM le regarda, profitant du moment de suspense. En fait, il profita tellement longtemps du moment de suspense que PMT sortit sa guitare et commença à jouer.

-O.K., O.K., O.K., je me dépêche alors! interrompit rapidement PM. En Saignant, tu me déçois. Moi qui t'aies pris sous ton aile dès ton arrivée ici, je te croyais plus perspicace!

En Saignant baissa la tête, la honte envahissant son coeur virtuel. D'une main, il s'amusait avec un jouet de son Koala chéri, de l'autre, il manipulait son masque de médecin, qui lui servait de déguisement pour ses missions de sauvetage héroïques.

-Và ouvrir la porte, je t'en prie. Je crois que des gens veulent nous joindre dans notre quête! dit PM, la voix dramatique.

En Saignant franchit l'espace entre la cuisine et la porte d'entrée d'un pas hésitant, se demandant si PM n'était pas tombé sur la tête. Il ouvrit la porte et vit que deux personnes l'attendaient sur le balcon. L'une portait un habit de travailleur avec le casque jaune, les outils à la taille et surtout, un masque rose lui bandant les yeux et l'autre était équipée d'une ceinture remplie de crayons de correction, habillée d'un habit d'écolière dignes des plus grands établissements d'enseignement privées.

-En Saignant, PMT, je vous présente Marie-Andrée et Hortensia, les nouveaux membres de notre groupe! dit PM. Ils nous aideront à réussir notre plus grande mission jusqu'à ce jour, sauver Gooba!

Les deux nouvelles comparses entrèrent dans la cuisine et s'y assirent, attendant la suite.

-Ils connaissent mieux Gooba que quiconque. Ils sauront nous aider à créer le contact.

-Mais PM, je crains que ce ne soit pas assez, dit En Saignant. Je ne veux pas te sous-estimer mais ton emploi du temps occupé entre la lecture de tes 50 romans hebdomadaires et l'écriture de tes 10 billets quotidiens ne te permettra sûrement pas de voir au bon déroulement de l'opération.

-Ne t'en fais pas pour ça! J'ai plusieurs ressources!

Les quatre super-héros et super-héroïnes discutèrent longuement pendant que PMT écoutait et buvait. Le plan était parfait, ne manquait plus que l'exécution.

***

Par un samedi pluvieux, Gooba était à l'épicerie avec ses huit enfants, les quatre avoués sur la blogosphère et les quatre qu'elle avait eu le temps d'avoir depuis sa disparition. Avouons qu'elle savait faire bon usage de son temps libre! Bronsky était cependant un peu agacé lorsqu'elle le sondait avec choix de réponse après "l'acte".

Alors qu'elle poussait son panier jusqu'à la caisse, elle fut arrêtée par un personnage qu'elle ne connaissait pas et qui bien rapidement, l'attira vers l'arrière-boutique. Elle le suivit bien malgré elle lorsqu'elle apperçut sa horde de stylos de toutes les couleurs accrochés à sa ceinture.

-Allez, sors les items de ton panier que je corrige les prix, ma chère amie! lui dit Hortensia d'un air suspect, sous les yeux remplis de surprise de ses huit enfants. Si ce sont des problèmes d'argent qui t'empêchent d'écrire, j'ai le pouvoir d'arranger cela!

Gooba fuit l'arrière-boutique pour retrouver Bronsky qui traînait devant les cannes de petits pois, quelques allées plus loin. Ils laissèrent le panier là et s'enfuirent par la porte principale, pas avant d'avoir pris la présence de leur marmaille, y compris la quatrième qui dormait dans le panier.

Arrivée devant son auto, elle aperçut PM qui l'y attendait, une pile de papiers sous les bras.

-Regarde Gooba, j'ai écrit tes cinquante prochains billets pour bon blog. Tu n'auras qu'à les copier, je ne te ferai pas d'histoire! Ça parle de plein de choses, de tes enfants, de sexe et de moyens d'émulation au cas où ça serait le manque d'inspiration qui t'empêcherait d'écrire. Il y en a même un qui est un résumé d'un article du devoir sur... Oups, ça, c'est le mien! s'écria t'il, en jettant des regards furtifs à gauche et à droite, semblant craindre l'arrivée d'autorités quelconques.

Bronsky saisit PM par la cape et le fond de culotte et le lança vers l'horizon, paraissant à peine surpris de le voir s'envoler au-dessus de l'épicerie. Ils démarrèrent rapidement et quittèrent le stationnement à bord de leur autobus jaune qui servait de transport à sa classe personnelle.

-Chéri, je sais que tu dois avoir le goût de rentrer à la maison le plus rapidement possible mais peux-tu arrêter à la S.A.Q.? Je crois que j'ai vraiment besoin d'un "remontant"!

Bronsky sourit et stoppa la voiture quelques coins de rue plus loin devant le magasin. Gooba sortit de la voiture et y pénétra.

Elle entendit le son d'une guitare qui semblait l'appeller dans le fond du magasin, juste en face des boissons fortes. Là se trouvait un personnage mal rasé, portant une chemise bohème et des jeans patchés. Une forte odeur de scotch l'enveloppait.

-Écoute, Gooba, la boisson n'est pas la solution, crois-moi. Je sais que tu traverses une mauvaise passe mais l'alcool ne t'aidera en rien. Alors, je ne peux te laisser sortit de la S.A.Q. avec tout ce vin! Borde, écris un billet, bordel! Tu verras, tout ira mieux, tout le monde ira mieux!

Gooba déguerpit le plus rapidement possible et sauta dans l'autobus qui l'attendait à l'extérieur, laissant tout derrière elle. C'est alors qu'une vieille voiture, immatriculée SAIGNANTMOBILE se gara devant elle, empêchant l'autobus de quitter le stationnement.

Un personnage d'une beauté exceptionnelle sortit de la voiture et revêtit les deux grands panneaux attachées avec des chaînes qui lui servaient d'habit d'homme-sandwich. Sur un côté était inscrit les mots "GOOBA, ABOOG, BAGOO..." et sur l'autre, la phrase-clé: "... PEUT IMPORTE TON NOM, ON NE PEUT SE PASSER DE TOI!". Il dansait, encourageant les voitures à klaxonner sur leur passage.

L'autobus démarra sur les chapeaux de roues, laissant En Saignant danser tout seul. Ils se précipitèrent vers leur maison avec l'espoir d'y trouver un peu de paix. Ils débarquèrent de la voiture, comptèrent les enfants et au moment où ils se tournaient vers leur maison après avoir pagayé durant quelques minutes afin de s'y rendre dans leur canot d'écorces, ils l'apperçurent. Elle les attendait, le marteau dans une main, la scie ronde dans l'autre.

-Si ce sont les rénovations qui t'empêchent d'écrire, Gooba, laisse-moi t'aider! dit Marie-Andrée. Je peux te faire ça en quelques années, mes preuves sont faites!

Ils claquèrent la porte derrière eux, laissant le personnage seul sur le balcon. Ils n'était pas aussitôt assis sur le sofa que Bronsky la regarda d'un air grave et lui dit:

-On doit faire quelque chose! C'est vraiment rendu du harcèlement, ce que tes namis font pour toi, ne trouves-tu pas?

-Oui, je suis d'accord, appelle les avocats! répondit Gooba, délaissant son sondage qu'elle se faisait à elle-même pour passer le temps, une mine désolée assombrissant son visage malgré tout.

***

Après avoir écouté la défense du groupe d'individus qui plaidaient la dépendance virtuelle bloguale, le juge fut sans équivoque. Les mots prononcés, d'une gravité sans pareille, jetèrent la consternation parmi les cinq super-héros. C'est alors que la porte du tribunal vola en éclats. Y entra un personnage portant une soutane lui recouvrant le visage. Comme seule décoration, sur le brun de son habit, était inscrit un Z en lettres majuscules.

Elle s'avança devant les spectateurs ébahis et prit la parole.

-Monsieur le juge, vous ne pouvez condamner ces héros. Ce ne sont pas eux les coupables. C'est moi qui est en arrière de tout ça! dit Zed. Croyez-vous vraiment ces personnes capables d'un plan aussi parfait?

-Euh, en effet, non! dut avouer le juge, ce qui fit baisser la tête au groupe tout entier, sauf à PMT, qui dormait déjà après avoir bu sa troisième bouteille de whisky.

-Voyez-vous, votre seigneurie, Gooba est essentielle à la survie de la blogosphère. Elle en est l'âme, la mère, l'enseignante, la femme!

-Que voulez-vous dire par la mère, l'enseignante, la femme? s'encquérit le juge.

-Je ne sais pas, c'est écrit sur son blogue! répondit Zed. Anyway, écoutez, comme je suis sensible à absolument TOUTES les causes, de l'homophobie à la survie des phoques en Arctique, en passant par le droit des saumons de frayer en toute liberté, j'ai monté toute l'opération afin de sauver les blogueurs et les blogueuses, qui ont aussi des droits!

-Votre défense me semble juste et vraie, Mme Zed. Mais à moins que Gooba ne décide elle-même de retirer sa plainte, le jugement a été rendu, répondit le juge.

Toutes les personnes se regardèrent, le suspense était palpable, on le goûtait presque. Gooba se leva et prit la parole.

-J'ai peut-être compris ce qu'il y a derrière tout ça, dit-elle, d'une voix émue. Mais j'ai simplement eu l'envie de disparaître un peu, histoire de voir ce que ça faisait. Et oui, je retire ma plainte. Mais s.v.p., cessez de me harceler...

-Tu reviendras? lui demandèrent-ils, les yeux remplis d'espoir.

-Continuez à visiter mon blogue et vous verrez! dit-elle, avant de sortir du tribunal, un sourire au coin des lèvres, suivie de Bronsky, de ses huits enfants et de son neuvième, qu'elle avait eu le temps de faire en attendant dans la salle d'attente du palais de justice.

Les comparses se regardèrent, ayant l'impression qu'ils avaient fait tout ça pour absolument rien, découragés. Zed les prit à part et leur annonçant, fière d'elle:

-Si elle n'est pas revenue d'ici une semaine, j'ai déjà convaincu 25 blogueurs d'écrire un billet sur eux, ne vous en faites pas!

enFIN!

39 commentaires:

Une Peste! a dit…

En Saignant?
T'es fou raide!!
;-DDDDDD

¤Enidan¤ a dit…

Ah, si elle ne revient pas après ça, elle est vraiment surnaturelle... ;o)))

J'adore !!!

Missmath a dit…

J'ajoute ma voix à la vôtre. Si elle n'est pas revenue d'ici une semaine, je la réclame aussi.

Hortensia a dit…

Hahaha! Je constate à quel point il est dificile de rire et d'écrire en même temps. Ça y est! Maintenant, je vais fantasmer sur une ceinture de stylos de toutes les couleurs (penses-tu que ça se vend au Gros bureau ou je suis mieux d'essayer au sex shop?). Pas de bon sens écrire des trucs pareils, En saignant! Méchante belle bande de superhéros dégénérés qu'on fait, mais tous unis pour "la cause": faire revenir gooba. Je pense qu'elle ne pourra pas résister à cet appel irrésistible, sinon... faudra aviser... hm... dis-je en machouillant mon stylo vert.

Anonyme a dit…

Et moi qui campe depuis tout ce temps devant chez elle, avec mes quatre minous qui en ont marre de cet espace réduit, j'étais si triste que tu m'aies... oubliée.

Taquin, va... Tu m'as bien eue. ;-)

Allez Gooba, tu vois bien ce que ton absence provoque? C'est de l'acharnement thérapeutique, ça. Bon... C'est pas parce qu'on n'aime pas Bronsky, mais...

Disons que, quand il apparait, c'est quasiment inquiétant!

C'EST PAS PAREIL!

C'est fini l'hiver et les blues de l'hiver! Allez, attrape une dernière tulipe et reviens-nous. Puisque tu ne vas pas chez toi on va se permettre de venir te chatouiller ici, bordel!

N'attends pas que ça fasse de la première à la dernière page du Devoir (productivité masquée oblige) ou qu'on ramasse le prof scotché malgré tout dans un Yulblog imaginaire en saignant des deux poignets, usés à la corde de t'écrire des histoires sans bon sang avec un Koala, une Loutre et une Blondinette sur les genoux et le coeur dévoré par l'angoisse!

Zed :)))

Anonyme a dit…

Peut-être que Gooba est déprimée parce que personne ne semblait avoir compris son gag visuel du taxi-chat...

Je pensais pas que c'était si grave!

Est-ce que je suis fou ou si j'ai vu quelqu'un ressemblant fort à PMT courailler (trop saoûl) un ténor avec une barre à clous rouillés en hurlant Tching Kawong!??

Prof Story : la blogosphère, à suivre donc?

Anonyme a dit…

m-victor,

Je l'ai vu aussi, s'enfargeant dans Fille probophobique, en allant chercher une gorgée de lait chez En Saignant, histoire de protéiner un peu son scotch. Mais il y a un pauvre con qui a marché sur son propre 2x4 armé de clous d'été qui a hurlé si fort que je n'ai pu entendre son Tching Kawong. Gooba, qui a tout vu, pourrait nous le dire. Malheureusement, outrée que nous ayons vu un chien et non un chat, sur le taxi-voiture, je crois qu'elle conserve ses notes pour l'article de Monsieur Masqué. À poursuivre... Zed

Yano a dit…

Mouhahahaha! Très drôle! Me sentirait cheap en maudit de ne pas réagir si ça s'adresserait à moi (HEIN GOOBA!)

Le professeur masqué a dit…

En saignant: le super héros, c'est encore toi qui a réussi à m'arracher une sourire sincère alors que j'ai le regard embué depuis quelques jours.

Si je t'ai pris sous mon aile (chose que je ne crois pas), elle devait être celle d'un géant pour abriter une personnalité aussi grande que la tienne.

Merci encore pour ce texte dont l'humour est à la fois sensible et amical. Pour l'instant, il m'est difficile de me sentir à la hauteur de celui que tu décris.

Pour le reste, je m'ennuie aussi de Gooba, de son humanité profonde, mais je lui laisse le temps de nous revenir. Elle est aimable et appréciée. Qu'elle le sache!

Anonyme a dit…

AH!!! Zed! J'ai tout compris, c'est si simple...

Gooba est probophobique et saoûle!

Quant aux trois profs masculins, ils ne savaient pas quoi faire deleur journée de congé?!?!!

J'appelle Jean Lapointe, toi call Denis Lévesque.

Une femme libre a dit…

Hilarant!

Jhon a dit…

Je ne sais pas ce qui est le plus plaisant entre ton article, disons... complètement schtarbé... et l'espèce d'union bizarre qui se noue à travers les différents blogs. En tous cas, c'est pur plaisir pour nous les lecteurs :)

Mais comme je suis casse-pieds je vais quand même faire une remarques: pourquoi on passe de la voiture au bus puis de nouveau à la voiture ? Ils l'ont mise sur le toit du bus ? Mais bon c'est pas bien grave, cette bizarrerie est dans même ton loufoque que le reste :)
Pourquoi Hortensia et Marie-Andrée ne disent rien lorsqu'elles rentrent ? On dirait qu'elles t'ignorent, c'est bizarre ^^ Quoi qu'il en soit leur description est tout aussi réussie que celle des deux autres zinzins ! :D

@ la prochaine,

Jhon

P.S: j'adore particulièrement le coup de quatre enfants supplémentaires et les répliques de Zed.

Prof Malgré Tout a dit…

Quand tu confisques du stock à tes élèves, tu ne peux pas le garder...










...pour toi tout seul.

Anonyme a dit…

En Saignant,

se pourrait-il que Gooba soit très fatiguée ( lire " burn out " ), car depuis que je lis des blogues de profs et d'enseignants, je commence à penser qu'avec toutes les réformes, les changements constants, le manque d'argent pour des livres et autres impératifs, les conflits à gérer, les ados difficiles, les enfants qui arrivent à l'école le ventre vide,etc..., être enseignant aujourd'hui c'est marcher sur une corde raide.

Loin de moi l'idée de vouloir être décourageante, car chacun se souvient d'au moins un prof ayant fait une réelle différence dans sa vie, ce qui est très précieux.

Je me disais que ce devait être bien agréable d'avoir deux mois d'été libres. Maintenant j'ai plutôt l'impression qu'ils sont essentiels, pour préserver à la fois la flamme, et la santé physique et morale. Je devine que ce doit être tout un défi de recommencer chaque année, et c'est vraiment admirable.

En terminant, il ne faut pas oublier que Gooba a une famille, quatres enfants réels, et cinq de plus dans ce texte, ce qui fait neuf. En plus de tout le reste. Il faut lui laisser le temps....

Anonyme a dit…

Coudons, En Saignant, on joue dans ta cour de récré, encore.... Tu ne devrais jamais tourner le dos plus de trois secondes... même pour aller t'en griller une sur le balcon. :)))


M-Victor, Je ne descendrai pas aussi bas.

Enfin... J'espère! ;-)))))



Jhon, 26?



Lise, Petite Gooba fatiguée, oui, sans aucun doute. Je reconnais bien là ta sensibilité.

Zed :)

Anonyme a dit…

@ Zed,

c'est vrai j'avais oublié de dire que ça te va très bien le costume avec le Z!

Il s'amuse En Saignant, mais c'est qu'il aime ses personnages imaginaires, et les vrais tout autant. Il tient à les garder.

:-))

Gooba a dit…

Y a même pas 25 commentaires à ce billet. Je ne sais pas si ça me donne vraiment envie de revenir!

Mouahahahahah!

Gooba a dit…

Hortensia, tu veux me faire revenir dans quoi? Beurre ou margarine? :o)

Gooba a dit…

Zed, c'est vrai que c'est moins palpitant quand c'est Bronsky, hein? :o)

Gooba a dit…

Yano, moi je me sentirais cheap d'avoir écrit "si ça s'adresserait à moi".

:o)))

Désolée, déformation professionnelle!

Gooba a dit…

M-Victor, je suis heureuse d'avoir lu ton commentaire ici parce que ça m'a permis de découvrir ton blogue! :o)

Gooba a dit…

Prof masqué, t'es presque aussi têteux que Goutte de Sang. :o)

Gooba a dit…

Lise, pas de burn-out à l'horizon. J'ai déjà donné de ce côté et je n'ai pas l'intention de repasser par là.

Gooba a dit…

Enidan, surnaturelle? J'aimerais bien, parfois. :o)

Gooba a dit…

À tous : comment vous avez fait pour deviner que je suis devenue alcolo??? :o)

Gooba a dit…

Ostin de boeuf! Ça fait 25 commentaires!!!

J'cré ben que va falloir que je r'vienne! :o))

Hortensia a dit…

Gooba, je dirais que tu mérites au moins une bonne huile d'olive, première pression à froid! ;-)

Anonyme a dit…

N'empêche que c'est pas un chat, mais un chien, sur ton taxi,GOOBA

xox Zed à la course...

Qui a vu En Saignant? Maudites cigarettes sur le balcon. J'espère qu'il n'est pas tombé en bas...

Ennnn Saiiiiignannnnttttt??? gnnnnnaaaanntttt?? gnnnnannttt? gnaaanntt?

Il y a a de l'écho ici, en chasuble.

Grande-Dame a dit…

En Saignant, vous êtes adorablement adorable!

Moi aussi, elle me manque!

Yano a dit…

Ouch. Right in my face. Écrire ça sur un blogue de prof, lu par des dizaines de profs, bravo champion!

Vos vieux confrères ont fait une mauvaise job avec moi ça l'air ;)

Yano a dit…

En passant, Gooba, ton smiley.. :o)))

Ça veut dire que tu as mangé tout ce temps et que t'es rendue avec un triple menton?

(Ouin, c'est poche comme réplique, mais je devais en faire une, susceptibilité oblige)

L'ensaignant a dit…

Et comme dans toute bonne histoire de super-héros, tout est bien qui finie (pour Yano) bien, ien, ien, ien... À suivre!

Le professeur masqué a dit…

Gooba: aussi téteux que Émo-Globule, jamais. Il y a des limites à toucher le fond quand même...

Yano a dit…

Bon, c'est correct, je commente plus! Z'êtes trop hot pour la classe ouvrière :P

(Je sais, laissez faire, il y a un ne à mettre après le je)

Gooba a dit…

Zed, non, non, c'est un chat.

Yano, t'es chien! C'est parce que je riais beaucoup!!!

En saignant, bien répond! Merci de me défendre! :o)...))...)))

Prof masqué, ouin.

Anonyme a dit…

Gooba,

« :o)...))...))) »


Les petits points, c'est de nature baveuse, à force de rire???

¦D
Zed

Gooba a dit…

Non, non, c'est l'évolution de mon triple menton. :o))

Anonyme a dit…

Mouin.... Bel essai.

En Saignant va bientôt pondre un nouveau billet et je n'aurai pas le temps de remettre en question la cohabitation du mot évolution et l'expression triple menton. Bof, c'est la vie.

Je m'en vais pleurer de dégout sous, dans, à l'intérieur de ma burka sur le rapport Tailleur-Bouché complètement. Zed

Mme Marie-Andrée a dit…

Ohhhh! Comme je m'en veux d'avoir manqué ça live!

Tu as tout de même réussi à accrocher un sourire aussi large que la lame de la scie alternative d'Amoureux sur mon visage cher En Saignant.

J'espère que cette savoureuse histoire convaincra Gooba de revenir.