jeudi 30 décembre 2010

Entre deux...

Je suis sorti sur le balcon ce matin, comme à tous les matins, pas un son. Il y avait bien un écureuil qui me regardait, le bedon bien rempli. C'est un avantage de mon quartier anglo. Les poubelles sont profitables pour sa race, s'il réussit à tasser les boîtes de carton et les emballages de plastique qui s'y trouvent.

Quatre jours à me reposer maintenant, à me taper des siestes à chaque après-midi et à me coucher tôt le soir finalement arrivé. Jamais connu ça en quinze ans de carrière. Fatigué, souvent. Mais exténué, jamais. On dirait une côte à remonter en skate, les deux bras battant l'asphalte de chaque côté.

Ici, c'était trop calme depuis un bout. Plus le temps et quand le temps y était, pas le goût de me répandre en quelques mots lamentatifs aérés de quelques virgules inquiètes pour mon avenir. Ma caverne était confortable. J'y avais même installé des affiches de Samantha Fox en wet t-shirt...

Mais maintenant, je suis prêt. Pas vraiment plus de temps mais plus le goût. On verra bien où ça va nous mener.

Quelques nouvelles éparses (épaisses):
  • Deux éditeurs ont reçu mon manuscrit à la mi-novembre. Une bouteille lancée à la mer, en espérant qu'ils la garderont plutôt que de la remettre aux flots.
  • J'ai regardé "Mange, Prie, Aime" hier soir avec Blondinette. Inspirant. Surtout le gros barbu italien. Je ne sais pas pourquoi mais surtout le gros barbu italien.
  • Entendu à la sortie du Casino: "Oui, je suis dans mon auto. J'arrête chez Ginette et j'arrive!". Le problème, c'est que la grosse madame, elle est rentrée à l'intérieur et a recommencé à jouer. Peut-être qu'elle se pensait réellement dans son auto. Elle devait trouver le traffic bruyant un tout p'tit peu.
  • Je crois que le I.G.A. a sorti ses emballeurs du Temps des Fêtes. Une seule vitesse. Disons que si j'étais une femme, que si j'étais motivée, je ne les prendrais pas pour courir le Rallye des Gazelles.
  • Il n'y a rien à faire, je déteste l'hiver. Au début, je pensais que c'était parce que je n'étais pas bien habillé et je me suis acheté une tuque, un cache-cou, des bottes et tout le tralala mais rien n'a changé. Ensuite, je me suis dit que c'était parce que je ne me jetais pas suffisamment dans la neige avec les enfants et je l'ai fait et je n'ai pas aimé. Je dois me rendre à l'évidence, je suis un ours frustré de ne pouvoir hiberner.
  • À ne pas faire: boire un peu, beaucoup d'alcool, prendre trois cafés à dix heures du soir et ne pas dormir avant 3h30 du matin avec trois enfants excités qui se lèvent tôt le matin de Noël. Ça fait de bizarres de photos, j'vous dis.
  • Pas profité du Boxing Day une fois de plus. Si jamais je me retrouve dans un magasin avec des dizaines d'autres consommateurs motivés, vous comprendrez dans le Journal de Montréal la raison de cet appelation, Boxing Day. Avec ma photo et une série de numéros en prime.

Bon réveillon, là!