jeudi 30 avril 2009

Le cri

Pour GSawyer, PMT, l'Éducatrice Vagabonde, Chantouille, Collègue Parfaite, mon Ortho préférée et tous ceux qui l'ont déjà entendu...
« Je me promenais sur un sentier avec deux amis, le soleil se couchait. Tout d'un coup, le ciel devint rouge sang. Je m'arrêtai, fatigué, et m'appuyai sur une clôture. Il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir et la ville. Mes amis continuèrent, et j'y restai, tremblant d'anxiété. Je sentis un cri infini qui se passait à travers l'univers. » -Edvard Munch
***
Ce matin, j'enseignais à mes grands-petits et comme par magie, peut-être de la magie noire, tout devint silencieux. Je crois que nous étions entre deux mots de vocabulaire que je leur dictais, je ne sais plus. Et on l'a entendu.
-AAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGGGHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!
Certains de mes ado-rables ont ri, d'autres se sont aussitôt tournés vers moi, les yeux inquiets. Le son venait de la cage d'escalier. J'étais figé sur place. Puis, encore.
-AAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGGGHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!
Je leur ai demandé de rester bien sage et j'ai ouvert la double-porte qui mène à l'escalier mais c'était le silence complet. Je suis retourné enseigner mais j'ai reconnu ce cri, hélas.
Je ne savais pas qui était l'auteur de ce cri. Tout ce que je savais, c'était qu'il était long, fort et surtout, incontrôlé. C'était la troisième fois en trois ans que je l'entendais dans cet école et comme à chaque fois, mon coeur s'était arrêté de battre pendant deux ou trois secondes.
Ceux qui travaillent dans des milieux difficiles, que ce soit dans les écoles défavorisées ou dans les centres d'accueil savent tout de suite de quoi je parle. Pour les autres, je vais tenter de vous l'expliquer mais j'échouerai, j'en suis certain.
Quand on naît, on lâche notre premier cri. Dans ce cri, il y a sûrement, parce que je ne m'en rappelle pas, la peur de l'inconnu et surtout la perte du connu. Alors, on se fait entendre, déjà. Puis, on grandit un peu. Et on crie parce qu'on a faim ou soif ou parce qu'on veut dormir au sec ou dormir tout simplement. Alors, des bras aimants viennent nous chercher et subviennent à nos besoin. Puis, plus tard, bien plus tard, ce sont les peines d'amour et les pertes, les grandes et les petites qui nous font nous réfugier dans notre auto ou bien dans un champ et on s'exprime. Notre coeur vomit et on se senti mieux, un peu mieux.
Il y a le cri des oiseaux que j'aime bien. Que ce soit au lever ou au coucher du soleil, ils servent souvent de majuscules et de points à mes journées qui sont parfois longues à terminer. Au printemps, le cri des outardes me ravit et à l'automne, il me désole. Tout est dans le contexte.
Le cri dont je vous parle ici, ce n'est ni ceci, ni cela. Il vient du fond de la gorge, de l'intérieur, là où sont cachés les secrets les plus intimes. Il ne possède qu'une seule note qui n'existe pas. Et il se cache tellement de petits détails dans ce cri. Des détails que je ne connais pas. Que j'imagine, comme vous le faites en ce moment, mais que je ne connais pas. Et que je ne veux pas connaître.
Entendre ce cri, c'est se sentir voyeur, impudique. C'est pénétrer l'âme d'un ti-cul de huit ans sans le vouloir. Et ça fait mal.
Il a crié ainsi durant plus de deux heures sans s'arrêter. L'ambulance est venue le chercher pour l'ammener à Ste-Justine. Là, les "ogues" vont s'attarder sur lui, les "âtres" vont lui fournir un calmant, sûrement. Pour faire taire sa voix qu'il ne contrôle plus, même dans les bras de son éducatrice adorée qui le protégeait des autres mais surtout de lui-même. Qui lui a servi de maison pendant un temps, un très long moment.
Demain matin, mon groupe entrera dans ma classe. Rien n'aura changé. Vers les huit heures vingt, j'aurai oublié ce son, trop occupé à faire taire celui de mes ados. On va rigoler, comme à l'habitude. Je vais me fâcher, comme à l'habitude.
Mais j'ai comme l'impression qu'une vie, une toute petite vie vient de basculer. Pourvu qu'enfin, il se fasse entendre.

mardi 28 avril 2009

Hallucinant!

C'est rare que j'embarque dans ces vidéos car on se demande toujours s'ils sont faux mais bon, une fois n'est pas coutume...

Le plus long serpent, trouvé mort dans je ne sais trop quel pays...

dimanche 26 avril 2009

Demain, le week-end

Vendredi:
  • Une couche de "primer" et une première couche de bleu ciel dans la chambre de l'héritier (avec un découpage suspect du plafond effectué par un gendre et son beau-père un peu sous l'effet d'un maudit bon vin).

Samedi:

  • Une première couche de rose "mascotte" dans l'ex-chambre de Loutre qui devient la chambre de Loutre/Koala.
  • Une deuxième couche de bleu ciel dans la chambre de l'héritier.
  • Une deuxième couche de rose dans la chambre des poupounes.
  • Le lit à deux étages est monté MALGRÉ le plan Ikea.
  • Les meubles sont rangés et réorganisés dans les chambres respectives.

Dimanche (à venir):

  • Monter le lit de l'Héritier.
  • Défaire le nid du criss de merle qui prend l'escalier de mon locataire pour un arbre.
  • Continuer mes recherches d'un autobus pour embarquer tout ce beau monde-là (je reviens là-dessus sous peu!)
  • Etc, etc, etc.

Il faisait 25 degrés hier? Ah ben... Presque hâte d'aller me reposer à l'école, moi là...

dimanche 19 avril 2009

50 questions, aucune réponse vol.3 (désolé, conjonctures économiques...)

Je me demandais juste comme cela...

1. Pourquoi le dimanche est-il toujours, mais absolument toujours une journée plate?
2. Pourquoi le lundi est-il toujours, mais absoluement toujours une journée plate?
3. Pourquoi est-il parti comme cela, du jour au lendemain, sans profiter un peu de toute la manipulation qu'il aurait pu nous faire vivre en mourant deux ou trois fois?
4. Ce meltigne-potte inséré dans les commentaires du billet d'un ami est-il un soubresaut ou bien un réflexe normal du corps après la mort?
5. Pourquoi quelqu'un qui regarde le ciel a automatiquement l'air d'avoir de grandes palettes et un tout petit menton?
6. Vais-je un jour le contrôler?
7. Un voilier d'outardes volent ainsi parce que la résistance de l'air est amoindrie. Pourquoi les osties de petites mouches noires volent-elles en essaim depuis quelque temps?
8. Ça ne vous fait pas sentir cheap, vous?
9. Est-ce cela le talent?
10. Parfois, ça rime et c'est ordinaire. Parfois, ça ne rime pas et ça sue la poésie, non?
11. Une maison arrête-t-elle de travailler lorsqu'elle a soixante-cinq ans?
12. Est-ce que le ridicule tue réellement?
13. Si oui, le monde de l'enseignement sans C.S. sera vraiment formidable, non?
14. Ses mots me charmeront-ils toujours autant dans trente ans?
15. Ses photos me charmeront-elles toujours autant dans trente ans?
16. Serai-je encore à dans trente ans?
17. Et vous, bloguerez-vous encore?
18. Blaguerez-vous encore?
19. Pourquoi je passe mon temps à m'ennuyer d'elle?
20. Pourquoi suis-je certain que je ne m'ennuierai jamais d'elle?
21. Pourquoi parfois, même si je suis rendu un vrai athée, lorsque je regarde mes enfants se chicaner un beau dimanche matin, est-ce que je m'ennuie des longs sermons?
22. J'en aurais rajouté 96 autres comme celles-ci et je me pognerais le beigne ce soir, non?
23. Et si j'étais le seul humain sur cette Terre, à part sa famille proche, à me demander ce que Claude Michaud fait ce soir?
24. Un ver de terre, qui possède les deux sexes, est-il déçu lorsqu'il commence à être menstrué et qu'il réalise qu'il ne se passera rien pendant quelques jours avec lui-même?
25. Combien de BIPS ça prend avant une résurrection?
26. Mais on es-tu assez contents?
27. Savez-vous ça fait combien d'années qu'il m'écoeure avec cela?
28. Est-ce que vous croiriez qu'on a déjà organisé une "bataille royale" dans sa piscine et qu'un ami est tombé accidentellement sur le filtreur?
29. Croiriez-vous qu'aucun d'entre nous avait une blonde à cet époque?
30. Avait-il fumé?
31. Après Heroes, Dexter, Six Feet Under, The X-Files, Grey's Anatomy et Lost, qu'est-ce qu'on écoute cet été?
32. Des suggestions?
33. Ces commentaires pourraient faire un billet, non?
34. Si ce n'est déjà fait, allez le découvrir. Et puis, pas mal, non?
35. On a tous besoin d'une pièce pour foutre le bordel mais lorsque toutes les pièces sont occupées et qu'on n'a pas cette petite chambre bonus, on fait quoi?
36. Pourquoi Blondinette me dit-elle de simplement faire le ménage?
37. Certains textes semblent s'adresser directement à nous, vous ne trouvez pas?
38. Pourquoi suis-je certain que PMT passe en ce moment-même sa souris sur tous les liens pour savoir si j'en ai mis plus qu'un poitant vers son blogue?
39. Lui vaniteux? Pffff....
40. Est-ce que je serais frustré si ma wikibiographie se résumait à cela?
41. Étais-je le seul à ne pas savoir jusqu'à tout récemment ce que signifiaient les lettres YUL dans le terme YULBLOG?
42. Elle ne devait pas faire de ballounes durant cette aventure, hein?
43. Est-ce assez directe comme image?
44. Serait-il sensible à ses heures?
45. Pourquoi est-ce que je ne ramasse pas la housse du BBQ au lieu de m'enfarger dedans depuis tantôt?
46. Pourquoi est-ce que je me suis soudainement senti coupable et que je viens juste de la ramasser?
47. Avez-vous fait le lien?
48. Croiriez-vous que deux enfants et une Blondinette enceinte et belle à mourir nous enlève environ cinquante pour cent du temps qu'on avait avant?
49. Vous voulez un impact réel de cette statistique?
50. La pognez-vous?

mercredi 15 avril 2009

Parodie de... moi

Mon dernier billet vous a soit:
  • Inspiré aucun commentaire
  • Découragé quelque peu, beaucoup
  • Décrissé
  • Laissé froids comme de la glace

J'assume, ça arrive...

Alors, pourquoi ne pas vous offrir une "variante", peut-être plus inspirante pour vous? Je ne lâche pas prise facilement.


Je suis parfois, souvent, niaiseux
Comme ça, sans aucune raison
J'suis vraiment con, même malheureux
Et ce, peu importe les saisons

L'hiver et ses froids grelottants
Le vent qui souffle à rendre l'âme
Et mon pénis rétrécissant
Mes mamelons pointés comme des armes


Le printemps avec ses odeurs
D'urine de chat qui ressuscite
Et mon rare gazon qui se meurt
J'm'en occuperai mais pas tout de suite

L'été et ses plages occupées
Des grosses bédaines des québécois
Qui s'ennuient tellement du hockey
Que du Sud ils deviennent les Roy


Et lorsque l'automne fait son chemin
Et que reviennent les courants d'air
J'me dis qu'il faut être sans-dessin
Pour s'prendre parfois pour Beaudelaire

Se parodier soi-même... est-ce assez pathétique à votre goût?

mardi 14 avril 2009

Quatre saisons dans l'ordre

Je rêve parfois, souvent, si peu
Que tout arrive pour une raison
Que mon bonheur, même malheureux
Se pointe puis part comme les saisons

L'hiver et ses froids grelottants
Le vent qui souffle à rendre l'âme
Et mon coeur qui bat faiblement
Qui ignore tout, qui ne se pâme

Le printemps avec ses odeurs
De feuilles mortes et oubliées
L'éveil se fait tout en douceur
Je me découvre, dépareillé

L'été et ses plages gribouillées
De vomissuress des océans
J'attends l'avenir, cherche mon passé
La tête cachée dans le néant

Et lorsque l'automne fait son chemin
Et efface tout de ses grands airs
Je reste là, c'est mon destin
Les bras croisés, j'attends l'hiver

lundi 13 avril 2009

Bien essayé

Je suis assis sur mon balcon, les pieds au froid, la cigarette au bec et le café fumant à mes côtés. J'ai le goût de vous écrire un petit quelque chose mais je n'arrive pas à trouver. Je vais cogner à la porte de mon usine de création. On m'ouvre rapidement.

En Geignant: Ah, te voilà! Tu avais pris un petit congé?
Moi: Ouais. Entre les partys de famille et les tâches de Pâques, le temps était plutôt rare.
En Geignant: Et tu es venu chercher des idées? J'ai justement un paquet de truc dont j'aimerais me plaindre. Je me sens mal en-dedans parce que...
MOI: Arrête ça tout de suite. Pas le goût.
En Geignant: Mais les gens sont gentils avec toi lorsque tu te répands.
MOI: Et je ne suis même pas foutu de répondre à leur commentaire. Nan, pas le goût.
En Zignant (haletant): Moi, j'ai une idée. Ça pourrait être l'histoire d'une jeune fille qui s'appelle Falope et qui trompe ses amants. On pourrait appeller cela "Les trompes de Falope".
MOI: T'es malade! Ça ne passerait pas. Et en plus, Falope, ça ressemble trop à "salope". Et c'est un vocabulaire que je ne reconnais pas.
En Zignant: T'es plate.
MOI: Je sais, je suis en vacances.
En Geignant: Mais il doit bien avoir quelque chose qui t'a blessé dernièrement, mon sensible écrivain.
MOI (exténué): Ah, ta yeule.
En Geignant (pleurant): Pourquoi tu me dis cela? Je n'ai rien fait...
MOI (découragé): (soupir)
En Allaitant: Moi, j'ai une idée concernant PMT!
MOI (criant): Nan!!!

Je referme la porte de l'usine et retourne me coucher. Le billet, ça sera pour plus tard. Désolé.

dimanche 5 avril 2009

Lapsus

-J'ai un ami gai!
-J'ai une amie noire!
-J'ai un ami qui s'amuse à faire les mascottes!

Il est très "in" aujourd'hui de compter parmi nos relations des amis faisant partis des minorités visibles ou souvent, invisibles. Je suis toujours frappé par la noblesse d'âme à laquelle se prêtent certaines personnes en désignant leur ami par un tag. Pourtant, rien ne change, pas vrai.

Pour faire "in", moi qui suis "out" depuis des lunes, je vais sûrement aller au cinéma avec un ami cancéreux mercredi. Histoire de se remonter le moral, on a décidé de s'accompagner pour aller finalement voir "Dédé à travers les brumes". Quoi de mieux pour mettre un peu de soleil dans nos vies respectives? La seule question qui reste à régler sera de savoir si on prend un ou deux popcorns. Puisqu'on est moins intimes qu'à l'époque, peut-être qu'on y ira pour deux cette fois-ci.

Mais avant d'être un ami cancéreux, il est un ami, point. Car l'amitié, j'ai découvert que c'était une bibitte qui avait de bons anticorps. Elle ne meurt pas facilement. Une belle visite en fin de semaine de GSawyer et maintenant, une soirée de retrouvailles me le fait réaliser encore plus. Le temps, on peut le reculer comme on veut après tout.

En attendant, allez donc faire un tour sur son blogue et vous y découvrirez une plume qui vous donnera envie d'y retourner souvent. Je sais, c'est la deuxième fois que je vous donne ce lien mais que voulez-vous? Il est attachant, le p'tit christ.

Même si je ne peux m'empêcher de penser que s'il était noir, gai et dans un habit de mascotte en plus de cancéreux, j'aurais vraiment frappé le jackpot...

jeudi 2 avril 2009

Un p'tit 80$ d'honoraire, ça vous dit?

Je suis bien couché sur le divan. Vous avez votre calepin? Go!

J'ai maintenant 172 pages de mon roman de complétées et il devrait en contenir environ 225. Donc, estimation rapide, il me reste environ 50 pages à écrire.

Je sais exactement ce qui va se passer avec mes trois personnages principaux. Sans réinventer la roue romanesque, je trouve que j'ai fait un bon travail jusqu'à maintenant et j'aime bien la fin que j'ai imaginé.

Pourquoi je vous parle de ça? Parce que ces 50 pages-là refusent tout simplement de s'écrire, voilà pourquoi.

Pourquoi elles refusent de s'écrire? Parce que réussir à me rendre au bout de ce projet me fait peur, voilà pourquoi.

Pourquoi ça me fait peur? Pour les mêmes raisons que vos premiers commentaires ici, il y a plus de 16 mois m'ont donné la chienne, voilà pourquoi.

Pourquoi ils m'ont donné la chienne? Parce qu'un Ensaignant, par sa définition toute personnelle, ça commence des trucs, ça ne les finit pas, voilà pourquoi.

Pourquoi ça ne les finit pas? Take your guess...

Un vrai "con"cours

Je crois vraiment que depuis quelque temps, je signe les commentaires les plus cons de la blogosphère sur vos blogues. C'est pathétique mais je suis un peu fatigué et voyez-vous, lorsque je suis fatigué, je chiâle ou j'écris n'importe quoi. Et non, vous n'avez pas le droit de choisir entre les deux.

Mais voilà que ça me donne une idée. S'il y a quelques aspirants au titre de "Champion des Commentaires Cons" (le C.C.C., héhéhé), qu'ils se pointent sur ce billet dans les commentaires et je mettrai les règlements ici-même pour une compétition officielle.

Et j'inviterai Édouard Carpentier pour faire les commentaires.

Ostie que j'ai rien à faire...

mercredi 1 avril 2009

...

J'ai très peu écrit sur les personnalités qui habitent ma classe cette année. Je vous avais écrit en début d'année que c'était un groupe passif et je peux maintenant vous affirmer que l'année aura été passive. Pas facile ni difficile, juste grise. D'un gris pâle au possible.

Un immense défi m'attend l'an prochain. Une classe nombreuse peuplée de petits écorchés. Peut-être, non, sûrement le plus grand challenge de ma carrière. Je les vois dans la cours d'école, défiant les règles simplement parce qu'elles existent, juste pour voir si elles sont bien ancrées dans le code de vie de l'école.

Ma tête est déjà avec eux, à moitié. Et ceux qui sont dans ma classe maintenant ne savent pas que l'horloge biologique de leur Ensaignant préféré est déjà à l'automne. Nouveau système de fonctionnement, nouveau système d'émulation (technique que j'avais délaissé depuis des lunes), etc.

Lorsque les collègues réalisent la réalité qui m'attend l'an prochain, ils me disent, taquins:

-T'es aussi ben de dormir c't'été!

Avec l'Héritier qui arrive en juillet, je vais faire ça, dormir.

Je dois être masochiste mais j'ai hâte. J'ai un grand besoin d'être secoué un peu. Sinon, je change de milieu. Il y aura enfin un peu de vie dans ma classe, peut-être.