mardi 25 novembre 2008

Comment j'ai réduit la poitrine de Paris Hilton en chassant un chat

On fait tous et toutes des gaffes dans la vie, non? Que ce soit échapper un pot de mayonnaise, se cogner le genou contre la base du lit ou encore devenir ami avec PMT, chacun a son moment de peu de gloire.

Mais réjouissez-vous car je crois que ce matin, j'ai peut-être fait la gaffe parmi les gaffes. Un peu comme la maman gaffe, si vous aimez mieux. Je m'explique.

Je sors de chez moi et le chat de la voisine est encore couché dans notre plate-bande. Oui, oui, je sais, ce nom me fait aussi penser à une mauvaise baise. Donc, le chat est couché dans la plate-bande et j'en ai assez. Ça fait trois ans qu'il a adopté ce refuge comme sa maison de jour et on a beau tout faire, on ne réussit pas à s'en débarasser. Mais ce matin, il était un peu tanné le monsieur.

Je m'élance vers lui, perdant presque l'équilibre sur la neige-bouette qui tombait en criant comme un forcené. Oui, oui, je sais, ce nom me fait aussi penser à une naissance provoquée. Donc, je cris comme un malade et le chat m'apercevant part à courir vers la rue.

Le voisin promenait son chien juste à ce moment-là et lorsqu'il aperçoit un morceau de viande courant à toute allure qui n'est pas un jambon pressé, il part à ses trousses à son tour. Mais voilà, une voiture s'en venait et mon voisin aime beaucoup son chien. Des rumeurs dans le quartier courent à son sujet mais comme je ne suis pas très rapide, je n'ai jamais réussi à les rattraper.

Donc, mon voisin s'élance après le chien qui lui, court après le chat. Je résiste à l'envie de partir à mon tour à courir après le voisin. Mais je pense tout de même que lui qui est facteur de métier, ça doit lui sembler tout bizarre de courir après un chien.

L'automobile qui arrive tout rapidement dans notre rue toute lente freine du mieux qu'elle le peut mais sous l'effet de la "slush paspire", elle dévie de sa trajectoire et enfonce l'automobile du voisin d'en face. Tout ça en quelques secondes.

La femme du propriétaire sort sur son balcon aussitôt, comme si elle attendait qu'il se passe quelque chose ou que je me penche pour déposer ma boîte à lunch sur la banquette du passager. Il faut expliquer que j'ai toujours un cul formidable lorsque j'accomplis ce geste. Donc, elle sort et glisse sur le trottoir devant sa maison. La situation aurait pu être comique si elle ne s'était pas cognée la tête sur le ciment.

Son mari sort de la maison en courant et s'agenouille devant elle, les deux genoux dans la bouette blanche. Il sort son cellulaire et signale le 911. Moi, je n'ose pas partir travailler. Après tout, c'est mon cri primal qui a causé cet émoi.

L'ambulance arrive et son mari, qui est pilote d'avion, insiste pour monter avec sa femme, le brave. Or, il était supposé partir vers l'aéroport quelques minutes plus tard pour conduire le vol Montréal-San Francisco en fin d'avant-midi. Il ne sera pas du voyage.

Heureusement, son remplaçant est sur place. Mais voilà, c'était son anniversaire la veille et il a un peu bu. Qui n'a pas fait ça? Or, en plus d'être épuisé et d'avoir un mal de bloc terrible, il s'agit de son premier vol depuis ses longues vacances qu'il avait eu la brillante idée de prendre en novembre.

Monsieur s'élance donc de la piste de décollage armé de son manche dans le cockpit. Derrière lui, plus de cinq cents passagers retiennent leur souffle, prêt à admirer Montréal et surtout, espérant avoir une courte vision de l'échangeur Turcot, espérant comprendre du même coup comment ils vont le rénover sans foutre le bordel sur l'Île.

Le voyage se déroule quand même bien, à part pour les hôtesses de l'air chargées de faire la liaison avec le cockpit, vue l'odeur de fond de tonne qui se dégage de notre odorant pilote.

À quelques dizaines de kilomètres de la Californie, notre Bozo s'endort au volant. Et il dort, et il dort jusqu'à plus fatigue (dérivée de l'expression "jusqu'à plus soif", qui peut donner de drôles de résultats comme: baiser jusqu'à plus excitation ou encore écrire jusqu'à plus idées...)

L'avion perd rapidement de l'altitude et se dirige tout droit vers le bureau de Mister Bigboobs, éminent chirurgien plastique. Or, Mr Bigboobs est en pleine lecture de dossier lorsqu'il apperçoit le boeing 747 se diriger droit vers la fenêtre de son bureau. Lui qui est un habitué des ballons et des montgolfières, il est un peu perdu, le pauvre. Et le dossier qu'il a dans les mains tombe par terre d'effroi.

De retour dans l'avion, notre pilote se réveille doucement, s'étire le manche et reprend son manche. Il regarde par la fenêtre et sa vision remarque quelque chose de bizarre. Une édifice s'approchant à vive allure avec un monsieur à moustache lui faisant de grands signes. Il tire sur son manche et hop, l'avion reprend de l'altitude. Les passagers seront tous sains et saufs, au cas où vous seriez trop embarqués dans ce marathon de lecture.

Notre chirurgien sort du bureau, haletant, et court se chercher un café. Pendant ce temps, Miss Luvyou, la secrétaire éprise de lui depuis des Lunes, se dirige vers son bureau et replace les dossiers sans prendre soin de s'assurer que les "plannings" de chirurgie se retrouvent dans les bons dossiers.

Donc, un de ces dossiers appartient à l'Héritière. Elle avait pour but de subir une augmentation mammaire pour mieux paraître dans son prochain Home Video, qu'elle tournera pour son copain et elle uniquement, comme il se doit. Mais juste au cas où il devrait de nouveau se retrouver sur le web par mégarde, elle désirerait un peu plus "d'accent" dans la grammaire de son haut de corps.

Donc, Miss Hilton arrive quelques jours plus tard et en sortant de la table d'opération, elle est un peu surprise d'apercevoir, au lieu des deux melons qu'elle avait choisi avec soin, deux petites figues qui la regardent avec frayeur.

Heureusement, en arrivant à la maison, elle prend son chat sur sa nouvelle tablette et le flatte avec amour.

Je suis donc quitte avec la race féline...

mercredi 19 novembre 2008

Suggestions de lecture

Je suis plutôt absent ces jours-ci. De corps et d'esprit. Trop occuper pour expirer et inspirer pour me laisser inspirer par autre chose que mon groupe passif, ma zoo à la maison et mon petit projet personnel qui est, ma foi, de moins en moins petit.

Mais je vous lis, dès que j'en ai une chance. Pas le courage de m'attaquer à un "100 questions, aucune réponse" mais je vous lis, toujours.

J'aimerais d'ailleurs profiter de l'occasion pour faire le tour avec vous de ce que plusieurs se plaisent à identifier comme leur "blogroll". Il s'agit de blogues qui sont sur mon flux et que je lis régulièrement, rattrapant parfois jusqu'à une dizaine de messages de retard dans une soirée, selon mon niveau de paresse.

Enidan: La très productive blogueuse nous jase de tout et de rien, avec ce petit quelque chose dans sa façon d'écrire qui me fait y revenir souvent. J'y fais souvent des découvertes. Certaines que j'aime (Le Vide et tout le trip Sénécal qui a suivi) et d'autres moins (Bashung et son Bleu Pétrole). Mais n'est-ce pas là toute la beauté de la chose? Se faire offrir et décider si c'est pour nous. Et elle est si généreuse qu'on a vraiment le choix.

Zed: Une vieille connaissance de ma jeune vie de blogueur. Je la considère comme notre conscience sociale à tous. Elle est la femme de toutes les causes, offrant son esprit ouvert et sans jugement à qui veut bien l'accepter. Et il recevra en retour une oreille attentive. Et beaucoup d'amour aussi. Un être d'exception qui fait de son blogue un endroit exceptionnel où aller réfléchir et surtout réagir, comme elle aime bien qu'on le fasse.

Amour, vertiges et chlorophylle: Alors là, je suis vraiment plus petit qu'un petit doigt lorsque je visite ce blogue. Parce que c'est un univers que je ne connais pas. Parce que ça parle de Martini et de Dry Gin et que je n'en bois pas. Parce que je n'en suis pas. Pourquoi y aller, alors? Parce que c'est écrit avec une honnêteté déroutante dans une langue fort bien tournée. Il ne sait pas que j'existe je crois bien. C'est mon côté voyeur qui ressort. Et je ne connais pas de plus belle place pour le faire.

Hortensia: Une des premières à laisser un commentaire ici. En vérité, elle avait échappé des miettes de pain que les oiseaux n'ont pas mangées. Et je les ai suivies jusque chez elle. Et quelle découverte ce fut. Rarement le quotidien du monde de l'éducation aura été mieux décrit. Avec ses petites incursions dans le monde de la politique, elle nous offre ses opinions qui divergent parfois des nôtres, mais qui restent toujours aussi intéressantes à écrire.

Missmath: Ici, ça parle pédagogie pas à peu près. Mais pourtant, elle réussit à rendre ce sujet aride des plus intéressants. C'est un des seuls blogs où je vais pour apprendre des trucs. Non pas que je sache tout mais pour apprendre, ça m'a toujours pris un prof qui m'intéressait et elle le fait de belle façon. Beaucoup de talent.

CArthasis: Une amie d'enfance. Je l'ai découvert dernièrement après qu'elle soit venue faire un tour chez nous. Je vais sur son blogue parce que je retrouve les mêmes caractéristiques que je voyais chez elle à l'époque: exigeante avec elle-même, perfectionniste, possédant le verbe facile, un humour toujours présent entre deux voyelles. Un peu comme des retrouvailles hebdomadaires.

The B: Un autre ami d'enfance. Sur ce blog, c'est le coeur qui parle, son coeur. Ses écrits sont tellement honnêtes que c'en est parfois renversant. Dans l'épreuve qu'il nous raconte quotidiennement, il ne cherche pas à être un héro. Il nous fait part de ses bons coups, de ses faiblesses, de son quotidien. Comme quelqu'un qui a toujours quelque chose à dire mais qui est toujours intéressant. Allez-y et vous verrez, vous resterez accrochés. Mon coup de coeur des derniers mois.

Gooba: Une autre vieille connaissance. Elle n'écrit plus aussi souvent qu'avant, sur son blogue et sur ceux des autres. Je la soupçonne quand même de venir faire de petites escapades ici de temps en temps. Avez-vous déjà tombé en amour avec un appart que vous aviez visité? C'est ce qui m'est arrivé chez elle. Ses mots, son absence totale de peur du ridicule, ses petits clins d'oeil... OK, je l'avoue, je m'ennuie un peu!

Intellexuelle: Le talent, tout simplement. Combien de fois ai-je eu le goût d'acheter sa camisole et de la porter fièrement? OK, j'exagère peut-être un peu. Son écriture, ses mots toujours magnifiquement choisis, sa belle sensibilité. Mais bon, je ne vous apprend rien, je le sais bien. Elle a mis la pédale douce dernièrement mais j'aime bien aller y faire une saucette de temps en temps, histoire de voir où elle est rendue.

Daniel Rondeau: Qu'il me fait souvent sourire celui-là. Je pense bien l'avoir aperçu cet été dans un camping en Estrie mais je n'ai pas osé. Il manie le verbe et la virgule de manière fort habile. Je me retrouve un peu dans sa manière d'écrire. Ouais, je sais, c'est prétentieux mais bon. Parfois, je suis impressionné sur l'impact de ses courts billets de quelques lignes qui sont plus efficaces que mes longs écrits. Un bijou.

M. Gronde Lacolère: Le seul blogue écrit avec un clavier espagnol je crois bien, mais en français. J'ai eu la chance de le connaître avant qu'il se mette à écrire. Et je retrouve dans son écriture la même personnalité attachante qui m'a fait l'aimer. Une conscience sociale accompagnée d'un humour incisif. Ici, rarement de mots inutiles. J'adore. Courez lire son périple mexicain et je vous défie de ne pas avoir un sourire accroché aux lèvres.

Marie-Andrée: Ici, on jasait autrefois de rénovation de maison mais maintenant, on assiste, plus rarement qu'avant, à une véritable rénovation intérieure. Un rappel que tout dans la vie peut changer. Son auto-dérision n'a pas son égal sur le net, j'en suis certain. Combien de sourires m'a-t-elle accrochés parce que j'imaginais la scène et le ridicule qu'elle devait ressentir. Une autre qui a ralenti le rythme mais bon, la qualité reste toujours la même.

La Souimi: Ah, elle... Vous vous cherchez une amie? Une source d'inspiration? Ou simplement quelqu'un à qui donner et de qui recevoir, beaucoup? Elle est pour vous. Ses nombreux coups de coeur et ses rares coups de gueule sont toujours un délice pour les yeux. Et la fameuse armoire de son Pops. Mais bon, j'arrête d'en parler de cette foutue armoire, mais je ne peux m'empêcher d'y penser. Quelle belle image.

Miss Klektik: Si certains blogues sont comme des romans pour moi, le sien, je le lis comme un recueil de nouvelles. C'est souvent court mais la qualité compense largement pour la quantité. Une des plus belles plumes du web à mon avis, toutes catégories confondues. Elle sera publiée un jour, j'en suis certain. Et je serai le premier à en vouloir un exemplaire, signé! On arrête chez elle comme on boit un espresso et on y fait le plein de compassion. Magnifique. Et les photos sont pas mal non plus...

Prof Masqué: Lui, c'est mon cerveau qui vient s'abreuver chez lui. Que de choses intéressantes il nous apprend sur le monde de l'éducation et la politique en général. Un blogue qui est resté vrai sur ses origines. Parfois, il nous surprend à nous montrer une belle sensibilité qui nous touche énormément, moi et Blondinette. J'admire beaucoup son esprit de synthèse que je ne possède pas.

Circé: Ici, pas de liens parce que plus de blogue. Je suis pourtant incapable de l'enlever de mes flux. Elle existe quelque part sur la blogosphère, je le sais mais j'ai perdu ses coordonnées. Alors, faisant une Claire Lamarche de moi-même, je l'invite à m'écrire le plus rapidement possible car j'ai plusieurs mois de lecture à reprendre chez elle. Mais ça ne me fait pas peur, ses mots sauront me charmer, comme à chaque coup. Un grand et un beau coeur...

La Peste: Attitude, man! C'est le blogue où la personnalité de l'auteur ressort le plus. Et maudit que je l'aime. Blondinette adore lire ses écrits et moi donc. Biker, fille d'opinion, de controverse, on ne s'ennuie jamais chez elle. Et le tout écrit de façon unique, avec des expressions bien à elle, qu'on croirait l'entendre dire tout haut. Elle me fait toujours sourire.

PMT: Mon petit cinq minutes de bénévolat. Mais non, je l'aime bien, notre blogueur malgré tout. Il a une façon de nous raconter notre quotidien qui est unique. Et en plus, ses histoires sont vraies, je peux en témoigner. Il fait tout pour m'attirer dans un Yullblog quand je sais que dans le fond, tout ce qu'il veut, c'est un lift de retour. Avis: si vous n'aimez pas la controverse, ce blog n'est pas pour vous.

Yano: Un autre qui a une façon bien unique d'écrire, à ma grande joie. Combien de fois il nous a fait rire avec ses histoires et ses clins d'oeil à sa chouchoune chérie. C'est le genre de blogueur que nous voudrions tous avoir comme ami, ce qui en ferait deux dans mon cas... Une écriture contagieuse qui vous donnera la plus belle des maladies: le rire. À lire souvent et avec aucune modération.

Alors, bonne lecture...

vendredi 14 novembre 2008

Perdu dans la campagne

Je suis un gars de la ville. Je m'oriente bien avec des noms de rues posés sur des panneaux qu'on aperçoit aux cinquante pieds. Mais voilà que je me retrouve en campagne, une fois de plus. Et je suis tout perdu.

Je vois la rue du Salaire Minimum et je vire à gauche.
J'aperçois les propriétaires de PME qui me regardent avec leurs grands yeux.
Je vire de bord.

Je prends alors la route de droite mais au loin, il y a MCMario qui me regarde avec son visage de cadavre.
Je vire de bord.

Je prends à gauche et j'aperçois Françoise et son non-charisme et ses idées idéalistes de parti qui ne sera pas au pouvoir.
Je vire de bord.

Je prend donc le rang Central et au bout, Ti-Jean et Pauline me font signe de la main. Je cherche en vain le Fleur-de-Lysée mais il n'est pas à l'agenda.
Je vire de bord.

Il me reste un mois pour me faire une idée. Pris dans un comté rouge au provincial et au fédéral, mon opinion ne fera pas une grande différence au niveau NATIONAL.

Mais si voter, c'est se définir un peu plus, je dois me rendre à l'évidence.

Je suis un tas de glaise.

mardi 4 novembre 2008

La vraie raison pour laquelle Obama doit gagner

Vous devriez la voir. Un visage d'ange que je vous dis. J'ai eu sa soeur il y a deux ans. Au moment où je lui remettais une bourse de cinq fois cinq cent dollars pour payer ses livres au secondaire, la grand-mère s'était levée debout dans la foule et s'était mise à lancer des cris traditionnels africains en tournant sur elle-même. On avait tous eu le frisson.

Maintenant, c'est à son tour de bénéficier de mes qualités pédagogiques (!?!) durant toute l'année scolaire. Une princesse africaine, je ne vous mens pas. Toute la classe et la retenue des grands de ce monde, tout cela appris dans un petit quatre et demi minable du quartier où j'habite. Une famille qui vit de tout petits moyens mais qui garde la tête haute, histoire de voir ce qui vient au loin pour leurs enfants.

Quand j'ai demandé à mes sombres amis, ils sont au nombre de six ou sept cette année dans ma classe, s'ils étaient excités par les élections américaines de ce soir, plusieurs ont répondu.

-J'ai écouté la toune d'Obama sur Youtube hier soir avec mes parents! me disait mon géant.
-Ma mère m'a dit qu'elle pleurerait si jamais il gagnait, a avoué mon macho.

Et puis, ma princesse a levé timidement sa main et a dit, le sourire fendu jusqu'aux oreilles:

-Ma grand-mère a dit qu'elle payait le PFK si jamais Obama devenait président.

Je n'ai pas grand chose à cirer du gagnant de ce soir. Pour le "change" et le "hope", j'aime autant mieux attendre de voir avant d'y croire. Dans le système corrompu des USA, même des jeunes premiers peuvent se transformer en vieux routiers du jour au lendemain.

Mais bon, juste pour le sourire qu'avait ma princesse aujourd'hui lorsqu'elle pensait au luxe que représenterait un repas de PFK demain soir, je veux bien chantonner avec elle:

"We can change..."

Et d'y croire, l'instant d'une soirée.

dimanche 2 novembre 2008

Clin d'oeil du week-end (vol.10)

Partout, dans les médias hier, on disait des paroles qui ressemblaient à cela:

"On recule l'heure cette nuit. Une heure de plus pour dormir!"

Il aurait peut-être fallu que Dora ou Diego l'explique à mes filles...