Une discussion hier soir, lors d'un souper dans la famille Blondinette:
-Moi, si je gagnais un million..., dit le beau-frère.
-Qu'est-ce que tu ferais? demande Blondinette.
-Tout ce que je veux!
-Tu serais capable d'arrêter de travailler?
-Oui, pis je me demanderais jamais quoi faire, tu peux être sûre! affirme le BF.
Se demander quoi faire... Il me semble que j'ai passé ma vie à me demander ça, sans jamais arriver à une réponse satisfaisante. Je vous en avais déjà parlé dans un billet précédent: je ne me connais pas ou à peu près pas. Ce n'est que par l'écriture que je réussis à mettre mes idées en place et à m'exprimer un tant soit peu. À l'oral, ça sort comme... mal! Anyway!
Donc, les vacances qui tirent à leur fin comme nous le soulignent toutes les annonces à la tévé, à la radio, sur internet, partout. Des vacances bien remplies, ponctuées de mini-voyages et d'un plus grand qui s'en vient dans quelques jours. Des voyages entrecoupés de petites escales à la maison pour défaire des bagages, faire sécher la tente, ranger le matériel de camping, se refaire une liste de choses à apporter, sortir le matériel de camping, pondre un billet moyen et repartir. Des vacances tellement occupées que jamais je n'ai eu à me demander quoi faire, ce qui est une bonne chose en soi, étant donné le peu de réponses que ma bouche ose offrir à mes interrogations.
Dans deux semaines, c'est la rentrée. Je ne suis pas amer. J'aime mon travail. Vous devinez pourquoi? À cause de l'horaire, des cloches, de la fin du questionnement. Je n'aurai plus à me demander ce que je ferai le mardi matin, entre 10h20 et 11h20. C'est aussi niaiseux que ça et ça le restera jusqu'à temps que je me connaisse mieux. Mais au rythme où avance ma thérapie, ce n'est pas pour demain...
Vous devez vous dire que je ne suis pas bien chez moi. C'est tout faux! J'ai passé de très belles vacances avec mon petit zoo. Des éclats de rire, des soirées étoilées, des drôles de faces, quelques pets sur la bédaine... Et Blondinette... Je suis vraiment chanceux de l'avoir. Elle me connaît et surtout, me respecte dans ce que je suis et ne suis pas et c'est rare aujourd'hui. Trop rare.
Alors, un autre voyage qui commence bientôt. Un voyage de dix mois avec un équipage que je ne connais même pas ou si peu. Un voyage qui me mènera encore d'un drame à l'autre mais qui se terminera bien encore une fois, même si j'en aurai douté cent fois et me serai remis en question mille fois.
Mais surtout, un voyage organisé où tout est planifié pour nous, où on n'a qu'à suivre le courant avec les vingt-quatre petites vagues qui le surplombent. Peut-être même avec un roman prêt pour être porté au jugement des éditeurs en juin 2009. En tout cas, si ça ne marche pas, je le publie ici même, c'est promis. Un chapître par jour durant 18 jours consécutifs, vous ne croirez pas ça!
Allez, on se revoit bientôt. Car, le croiriez-vous, même savoir quoi écrire ici est une corvée actuellement. Mais je suis certain que lorsque la cloche sonnera...
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20 commentaires:
Pratique, n'est-ce pas, l'organisation, pour éviter de penser... je sais, je souffre du même problème.
c'est d'ailleurs dans l'année sabbatique prise pour travailler la thèse que tout est arrivé.
Parce que là, c'est tout ce qu'il me restait, réfléchir sur moi.
Mais vivement septembre, que je reprenne un peu le rythme du travail ! :)
C'est ce qui est bien avec de longues vacances, on apprécie d'autant le retour.
Moi, j'ai trouvé le truc pour me remettre dedans : le boss vient souper chez nous avec sa blonde demain.
C'est spécial, je n'ai pas le goût tant que ça de rentrer cette année. C'est la première fois que ça m'arrive.
J'ai passé un été très, très tranquille. J'ai aimé me taire, ne rien faire, marcher, bavarder de tout et de rien avec des amis ou avec des inconnus à maintes occasions. Rien de vraiment planifié.
Et j'aime cette présente semaine alors que je suis au chalet de Gran'Pop et Gran'Mom sur le bord du fleuve à Matane. Directement du bord de la mer que je t'écris. C'est d'une beauté dramatique. Un tout petit chalet sans armoire de sucreries mais rempli de "beubelles" aussi drôles qu'originales. Ma fille a invité une copine et cette dernière est traumatisée car pour fermer la lumière de leur chambre, elle doit tirer sur une tête de bonhomme pendu. hehehehehhe.... Des histoires du Gran'Pop, ça... Je t'y inviterais, tu en aurais pour des jours à rire de tout ce qu'on peut retrouver ici.
Nous avons fait la traversée de Baie-Comeau à Matane sur le gros Camille-Marcoux. Le gros soleil, la mer calme. Les oiseaux, l'odeur du sel, les conversations avec tous ces touristes de la France, de l'Allemagne, de la Belgique etc.
Ce matin, nous avons marché vers le port, parlé aux pêcheurs de crevettes. Ils sortaient des bacs et des bacs de crevettes de Matane. Nous en avons eu de toutes fraîches. Ce soir, pétoncles au vin blanc. Le bonheur. Rien de spécial. Demain,,, nous ne savons pas. On verra.
Je pense que c'est ça la vie... Puis là, je dois cesser d'écrire car il y aura les perséïdes et nous avons le ciel et la mer juste là, dans nos mains.
Non, je n'ai pas le goût de rentrer....
moi cette année, la routine me fait peur... parce que j'ai envie de la changé parce que j'ai changé, mais le changement ça bouscule, c'est tellement facile de faire "comme avant"...
m'aideras-tu à retrouver une routine pas trop routinière??! ;)
p.s. depuis quand pmt fraternise avec l'ennemi? voudrait-il changer de bord? ou il le soudoie pour avoir des faveurs horairexuelles?
Bordel... J'suis sur les dents...
Prof en Exil : Ennemi? T'en as manqué un bout pendant l'exil...
bin non je rigolais, je sais que c'est pas l'ennemi! ça m'a juste permis de faire quelques jolies phrases!
c'est comme mon changement d'allégeance! ;)
J'me doutais que tu déconnais... En passant, t'es de retour? Te gènes surtout pas pour répondre, En Saignant aime ça avoir plein de commentaires.
bin oui je suis de retour depuis 2 semaines maintenant...
j'ai pas d'accent! quelques expressions, un peu le blues, beaucoup d'hyperactivité et quelques changements de décor! ;)
comme ça en saignant se sent important d'avoir autant de commentaires! Jusqu'à ce qu'il voit qu'on se parle entre nous et pas à lui! :P
à très bientôt!
Ouais! Ça boost son ego et comme c'est gratos et qu'on l'aime bien, aussi bien y aller de bon coeur.
Quelques expressions? Mes préférées sont "ça va, ou bien?" et "non mais... y a pas le feu au lac!".
T'as goûté au Milch Extra?
Héhéhé... On pourrait aller poursuivre cette conversation dans son local.
Vengeance, vengeance!
Calliopé: Touché!
Yano: Touché!
La Souimi: Touché!
Les deux mouches: Vous vous sentez déjà dans le salon du personnel?
bin comme tu semblais vouloir te remettre dans ta routine professionnelle, on a décidé de t'y habituer gentillement (ça c'est suisse!)
sinon autres expressions que j'aime bien c'est dire oser pour pouvoir! comme un élève qui me dit "mme j'ose dépasser la ligne"! je me suis fendu la gueule toute l'année avec ça!
Je me suis reconnue dans ton billet. Je te souhaite un bon dernier droit avant la rentrée!
;-)
Tiens, En Saignant, tu as le même ami que moi. N'est-ce pas qu'il est trognon?
Tu crois qu'on peut lui fourguer des psychotropes?
Cela dit.
Je n'ai pas eu le temps de penser au changement/ou à la routine- professionnellement parlant - cet été. Je me suis repitchée dans le bain trop vite.
Mais j'aimerais bien. Me mélanger un peu. Me sortir de mes habitudes. Avoir des papillons dans le ventre.
J'ai eu un papillon dans le ventre pas plus tard qu'hier en pensant à la rentrée.
Finalement, ce n'était qu'un gaz...
O.K., je vais me coucher!
Eh bin.
Avoir su, je me serais abstiendue.
C'est arrivé le 22 août, en fin d'après-midi, alors que j'étais dans ma cuisine.
Un petit papillon, oui, un vrai, alors que l'image de l'automne, des potages et oui, du retour de la routine ne m'a pas effrayé mais m'a réconcilié avec la fin de ces agréables vacances.
Dans 4 jours, je serai prête.
C'est cool l'enthousiasme que tu demontre a rentrer, je suis un peu jaloux.
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