samedi 11 septembre 2010

Quand on est raciste face à sa propre race

Aujourd'hui, face au Musée des Beaux-Arts, attendant Blondinette et les filles parties s'offrir un cadeau à la boutique, observant du coin de l'oeil l'Héritier qui dormait profondément sur la banquette arrière, ça m'a sauté aux yeux. Je suis raciste. Très raciste. Face aux québécois. Je m'explique.

Une femme d'un âge certain déambulant du mieux qu'elle le peut sur le trottoir nord, d'est en ouest (non, mais on s'en crisse-tu?). Elle fait un semblant de jogging, encore là, du mieux qu'elle peut, gardant à l'horizontal son bras gauche, tentant d'assommer les passants qui la croisent. Non, attendez, ça ressemble à un entraînement. Non, c'est un tic...

Si cette femme avait été japonaise, je l'aurais tout de suite trouvé zen avec ses méthodes d'exercices exotiques. J'aurais possiblement abandonné l'Héritier, Blondinette, Koala et Loutre et je serais parti à courir à sa suite, traversant le Canada comme si je suivais Forrest Gump.

Mais voilà, comme elle était blanche comme moi, je l'ai seulement trouvé weird.

C'est ça, le racisme. Mais ne vous en faites pas. J'aime toujours Céline Dion et Guy Laliberté...

2 commentaires:

Prof Malgré Tout a dit…

Au moins, Terry Fox était roux... non?

unautreprof a dit…

Roux tel un vrai Canadien, oui.

Quand je me mets à m'ennuyer des milieux plus multi-ethniques que je connais bien (comprendre, plus de 60% non-québécois), ou lorsque je me rabats sur ma moitié non-québécoise pour dire à mon copain ou à mon père «vous, les québécois...» je comprends parfaitement ce que tu veux dire (et ça m'arrive très souvent, surtout le fameux «vous, les québécois»)