- Les gens qui font des arrêts complets aux traversées de piétons.
- Les gens qui roulent cinq kilomètres sous la limite dans une zone de quarante kilomètres à l'heure avec aucune voie de dépassement.
- Mon speaker droit qui ne fonctionne plus.
- Le "chek engine" qui est allumé depuis bientôt deux ans.
- Une série de deux lumières qui sert de laboratoire d'expérimentation à des petits zélés de la ville qui s'amusent à jouer avec leur "timing".
- Les maisons de riches que je croise avec leur Hummer comme première voiture, leur mini-fourgonette comme deuxième et leur VUS comme dépanneur.
- Les sacs à poubelle et les bacs de récupération les jours de grands vents sur le bord du fleuve.
mercredi 11 mars 2009
Quelques petits irritants dans mon Ensaignantmobile
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4 commentaires:
C'est beau la vie en transport en commun j'te jure ;-)
même là, je suis certain qu'il y a des irritants. ça te ferait d'ailleurs une bonne idée de billet.
Tout à coup je tique : je suis cycliste et piéton, ma vie serait plus facile si les divers travailleurmobiles s'efforçaient d'être encore plus scrupuleux par rapport aux deux premiers irritants. Ce n'est justement pas pour rien qu'il existe des arrêts et des limitations de vitesse.
Je sais que nous faisons partie des extraterrestres, mais en attendant que nous ayons les moyens de tous déménager à Fribourg, un peu de compassion et de compréhension pour les seuls au pays à faire quelque chose pour Kyoto serait apprécié.
Étienne
Salut Étienne, bienvenue ici.
Lorsque vous tiquez, vous tiquez. Mais voilà, vous tiquez à la mauvaise place mais ça, vous n'auriez pas pu le savoir.
Ici, dans la famille Ensaignante, nous prenons bien soin de notre planète, voyez-vous. Vous m'auriez écrit ce commentaire il y a à peine deux ans, je n'aurais pu que vous saluez bien bas. Mais plus maintenant.
Premièrement, pour le premier irritant, vous avez raison d'être "tiqué". J'ai oublié une petite partie qui expliquait que les automobilistes qui me dérangent sont ceux qui font des arrêts même s'il n'y a personne à deux cent mètres de ces dits passages à piétons. Je vous la laisse, celle-là. Et avec raison.
Pour ce qui est du deuxième irritant, il est peut-être facile pour vous, cycliste-piétonnier, de ne pas comprendre la limite déjà très basse de certaines de nos rues. Mais laissez-moi vous expliquer un petit quelque chose qu'encore une fois, vous n'auriez pu savoir sans ces explications. La rue dont je parle est bordée d'une des plus belles pistes cyclables de Montréal, située à au moins cinquante mètres de la rue. Un bijou que je vous dis, que vous avez du emprunter maintes et maintes fois. Je le sais car je la fréquente moi-même une bonne partie de l'été. Alors, aucun danger pour les cyclistes et les piétons, je suis plus que respectueux envers eux, vous pouvez me croire.
Vous n'êtes pas un extraterrestre, ou alors vous l'êtes mais pas pour ces raisons. Et on ne vous veut pas à Fribourg, ou alors seulement si c'est votre désir personnel.
Je ne manque pas de compassion ni de compréhension envers vous mais vous n'êtes pas les seuls au pays à faire quelque chose pour Kyoto, aussi souffrant cela soit-il pour vous de le lire.
Il y a plusieurs moyens d'aider notre environnement. Le vélo en est un louable, soit. Mais pas le seul, surtout pas avec deux jeunes enfants à aller porter à la garderie le matin.
Vous voyez, j'exagère surement sur votre compte. Peut-être faites-vous partie des écolos qui n'ont rien à se reprocher et si tel est le cas, vous avez encore une fois toute mon admiration. Peut-être vous méprenez-vous sur moi aussi.
Sans rancunes.
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