Ils viennent de se taire, cinq minutes après être entrés dans mon local. Ils attendent que je commence ma journée et sont intrigués de me voir taper les touches de mon ordi sans les regarder. Si je les regarde, ils s'attendront à des mots et je n'en ai pas encore envie.
Ils sont deux à m'en vouloir en ce moment. Ma congolaise, une grande noire qui était absente hier à cause de fatigue, sûrement pour se remettre de sa semaine de relâche, mais qui est arrivée la tête toute tressée. À défaut de stress... Tout allait bien avec elle jusqu'à mon retour de mon congé de paternité. Maintenant, ses yeux sont noirs lorsqu'elle me regarde et son sourire est resté en vacances.
Puis, il y a Pinochio, un rouquin qui prend un vilain plaisir à répliquer d'un soupir à toutes mes interventions. Je l'ai averti hier que ces fausses impressions de ne pas être dérangé par quoi que ce soit me donnaient envie de sévir plus fort mais il est trop fier pour me donner la satisfaction d'avoir compris.
On se reparle tantôt, je dois commencer...
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2 commentaires:
Pouhaha! J'ai trois musiciens du projet dans ta classe et deux d'entre eux te tombent sur le système.
Gnark gnark gnark!
Pourquoi penses-tu que je te les ai envoyés?!?
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