Si la Lune n'est pas pleine ce soir, ma tête l'est. Elle a couru partout depuis quelques jours sauf là où il fallait. La moitié de mon être est déjà au travail et ce qui en reste tente de surfer sur ce qu'il reste de vague estivale.
Tous ces efforts pour dormir m'épuisent mais ne me fatiguent pas. Mon esprit divague, effleure parfois le repos, laisse mon imagination errer dans de drôles d'endroits mais refuse de se laisser aller. Elle s'accroche au tangible, au réel alors que les rêves l'attendent les bras ouverts.
Ça doit être la rentrée...