lundi 19 avril 2010

Post qui ne fait rire que moi...

-J’ai tellement envie de te sauter, tu n’as pas idée…



Où je m’en vais avec ça?



…, se dit le veau en regardant la clôture…



Avouez que vous avez eu peur de pénétrer une fois de plus dans l’univers tordu de mes fantasmes. J’accepte vos excuses.



…Mais je ne peux pas, même si j’essaie très fort. Quelque chose m’en empêche…



Bon, la psycho-pop maintenant. Sûrement une autre leçon de vie par M. Thérapie lui-même.



…Si seulement mes pattes arrière n’étaient pas coincées dans celles du fermier!







Bonne semaine!

lundi 12 avril 2010

Pour bien partir la semaine...

Il y a le budget, les dépenses douteuses des ministères, le CH qui se qualifie de peine et de misère, une classe difficile à motiver, des négos sous le signe de décompte avant un décrêt.

Puis, il y a ça. Un peu quétaine mais drôlement efficace.




Bonne semaine!

vendredi 9 avril 2010

Pensée de la fin de semaine

Être le nombril du monde, ce n'est pas bien, j'en conviens. Mais tant qu'à être l'aisselle de la planète...

jeudi 8 avril 2010

À voir!

C'est jusqu'à la fin mai. C'est dans l'édifice de Loto-Québec. C'est gratuit, si vous vous procurez une "Poule" auprès de l'agent de sécurité. C't'une joke.


Pour un (trop?) court voyage dans un esprit créatif comme il s'en fait peu.

mercredi 7 avril 2010

Question d'élève...

-Le tracteur, est-ce que c'est une invention?

Je la regarde, ses yeux sont inquisiteurs, dans l'attente d'une vérité.

-Est-ce que ça pousse dans un arbre?

Elle réfléchit.

-Non!

-Est-ce que on peut cultiver des tracteurs?

Elle réfléchit à nouveau.

-Non!

-Est-ce qu'un tracteur, ça a une maman?

Cette fois-ci, elle ne réfléchit pas, fière d'elle.

-Bien non!

-Alors, c'est une invention.

Elle repart à sa place, fière.

Si jamais vous vous demandiez où sont passés mes billets inspirés et amusants, vous avez la réponse.

En première année, cette question aurait été tellement "cute"!

Soupir.

lundi 29 mars 2010

Pour mettre Lajoie dans votre coeur en ce lundi tristounet..

Et c'est un québécois en plus! À prendre au deuxième ou troisième degré...







Bonne semaine, mothafuckas!

mercredi 10 mars 2010

Sauter et atterrir au bon endroit

Nous sommes en 1992. Je suis assis sur le rebord de la fenêtre de ma minuscule chambre située au seizième étage des résidences de l'U. de M. Je regarde en bas et ma tête tourne...

Vous souvenez-vous de votre jeunesse? Large comme question? O.K., rétrécissons la période un petit peu... Vous souvenez-vous de votre adolescence? Disons, le secondaire?

L'apparition de l'amour dans votre petit coeur pour quelqu'un n'appartenant pas à votre famille, l'impression que votre vie débute avec son arrivée et se termine avec son départ, les frissons, les fou-rires avec les amis dans les vestiaires après les cours de gym, la première cigarette, le premier verre, ressorti quelques heures après avoir été ingurgité, les pactes de sang, à la vie, à la mort, les réussites, parfois, les échecs, souvent, les parties de football, de hockey, de volleyball, les trahisons...

Vous me voyez venir, n'est-ce pas? Vous imaginez sûrement que s'en suivra un récit de mon adolescence et de mes nombreuses conquêtes amoureuses. Ou encore un texte humoristique sur le lien entre l'apparition de l'acné juvénile et la passion pour les films d'horreurs. Nan...

En regardant mon bulletin il n'y a pas si longtemps, je me suis aperçu qu'en secondaire II, ma moyenne générale avait chuté de 30 points entre la première et la troisième étape pour ne plus jamais remonter plus haut que la ligne d'horizon. Ça m'a intrigué. J'ai questionné ma mère mais n'ai pas obtenu de réponses.

Je me suis aussitôt aperçu que mes souvenirs étaient, comment dire, rares et espacés. Certes, le premier décolleté d'Annie R. en secondaire un me marque encore, ainsi que les railleries d'un groupe de secondaire V qui avaient vu chez la tuque de ce petit cul à frickles l'opportunité de provoquer une bonne rigolade me reviennent à l'esprit sans trop d'efforts mais c'est à peu près tout. Un grand trou noir pas d'étoiles.

J'ai longtemps cherché la cause de cela, m'imaginant un drame gigantesque qui aurait créé un écran dans ma mémoire, bloquant le bon comme le mauvais. Ce n'était pas le cas. Enfin, je ne crois pas.

Je crois que la responsable de cette amnésie est la même qui a rendu compliquée une bonne partie de ma vie. Cette maudite sensibilité.

Si on place notre main sur quelque chose de brûlant, notre corps commandera à notre main de s'enlever de là au plus cr... Si j'enveloppe de ma main votre bouche et votre nez et que vous ne pouvez plus respirer, votre corps se battra avec une énergie que vous ne lui connaissiez pas pour survivre. Autant de réflexes que de menaces.

Qu'arrive-t-il si ça fait mal en-dedans, tout le temps? Si les actions, comme les souvenirs, provoquent une souffrance si grande que vous avez l'impression que vos organes veulent exploser? Que fera votre corps alors?

Black-out.

Heureusement, il y a la sérénité, enfin, un semblant de sérénité qui arrive un jour. On vit une grosse peine, on n'en meurt pas et on comprend que jamais on n'en mourra. Puis, on s'endurçit sans permettre à notre coeur de s'arrêter. On aime moins mais on survit. On se passionne moins mais on est encore là.

...d'un geste brusque, je saute... dans ma chambre. Peur de moi. Et alors que j'écoute ma Loutre me raconter sa journée à l'école où elle m'avoue, entre deux histoires naïves de petits gars, que son amie lui a fait de la peine et que ça lui a fait mal à son petit coeur, son précieux coeur, je suis content d'avoir fait le bon choix.